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Io da Vinci, dans la peau d’un génie
Armand Bernardi nous a plongé dans l'islam des lumières avec SHAÏTAN CONSPIRATION I.
Il nous transporte cette fois dans la peau de Léonard de Vinci, pour un road-movie de quatre mois à pied et à dos de mulet au milieu de la barbarie des guerres d'Italie. Il nous rapporte en chemin ses rencontres passées de célébrités comme Albrecht Dürer, Martin Luther, et César Borgia.
« François Ier m’attend. L’heure est venue de mettre en place la Renaissance
française. J’ai fui Rome la nuit tel un mascalzone. Ce pape vicieux ne veut pas me
lâcher, c’est un Medicis, et les Medicis me considèrent comme leur chose. Le voyage
est très long jusqu’à la France. Mille kilomètres. Avec à mes trousses les mercenaires
les plus dangereux d’Europe commandés par un fou irrationnel. Je suis comme un
navire qui met longtemps à prendre la haute mer, chargé à ras bord par soixante-
quatre années de vie. À mon âge, raisonnablement, je n’ai aucune chance d’arriver à
destination. Mes ruses, mes relations, mes inventions, mes talents d’illusionniste, ma
connaissance de la nature humaine, ne suffiront pas. Boh... Un seul moyen de leur
échapper sera de découvrir le secret de l’impetus. »
Armand Bernardi nous a plongés dans l’islam des lumières avec SHAÏTAN
CONSPIRATION I. Il nous transporte cette fois dans la peau de Léonard de Vinci, pour
un road-movie de quatre mois à pied et à dos de mulet au milieu de la barbarie des
guerres d’Italie. Il nous rapporte en chemin ses rencontres passées de célébrités
comme Albrecht Dürer, Martin Luther, et César Borgia.
L’auteur nous immerge dans le cerveau du Maestro. Comment réfléchit un penseur
attentif aux règles de la Nature ? Existe-t-il une manière juste de penser ? s’interroge
de Vinci. L’auteur nous plonge dans 200 notes peu connues de Léonard de Vinci.
Remplies de sagesse, parfois prémonitoires, elles sont choisies parmi ses
6000 feuillets qui passionnent aujourd’hui le monde entier. Le roman d’Armand
Bernardi nous projette également au cœur de la Kabbale, avec Élie Lévita, principal
passeur de cette science hébraïque en Europe, Pic de la Mirandole, et la surprise d’y
découvrir Machiavel. Tous, avec de Vinci, auraient appartenu à la confrérie des
Fidèles d’Amour, créée par Dante deux siècles auparavant à la suite des Templiers.
Ce dernier voyage de Léonard de Vinci est à la fois une aventure palpitante et un
voyage intérieur, où les événements extérieurs se mêlent aux mouvements de l’âme
et de l’esprit du grand homme. C’est là, la forte dimension de ce roman.
Avec Léonard de Vinci, Armand Bernardi partage un point commun : l’amour des
chats. Sa chatte Isis est même un vrai personnage de ce roman. Les chats sont «
Amis de la science et de la volupté,/Ils cherchent le silence, et l’horreur des
ténèbres », écrivait Baudelaire.